top of page

16 août 2017 Les Nouvelles de Rambouillet

EXTRAIT PARIS-MOVE du 10/09/2019

https://www.paris-move.com/concerts/motors-soul-fuzz-blues-rock-78-cars/?fbclid=IwAR0SRD3yK-SIMLnY5yG_aEWbbWtk6MZhPPPhczzD8MCdhLKm1zDCu638Qdw

6ème edition de MOTORS & SOUL - FUZZ – Blues Rock 78 and Cars
Les 7 et 8 septembre 2019
Reportage: Alain AJ-Blues – rédacteur en chef adjoint (Paris-Move)
Photos: © Alain AJ-Blues

Pour cette sixième édition, dont c’est la troisième année consécutive dans ce superbe cadre du Château de Neuville à Gambais, dans les Yvelines, le festival Motors & Soul est devenu incontournable pour tous les amoureux et passionnés de belles mécaniques et de musique.

​

Bien que les musiciens de Fuzz, la veille au soir ont fait forte impression sur scène dans un club de bikers, ceux qui roulent en Harley-Davidson, je vais associer nos ‘Fuzz-Men’ à ces clichés de rutilants bolides à 4 roues. Car depuis quelques années déjà, ces musiciens dévorent l’asphalte et écument les bars, les cafés-concerts, les petites et moyennes salles un peu partout en Île France, et même bien au delà.

Moteur gonflé à bloc, rien ne les arrête, ils sont comme ces belles mécaniques bien huilées, aucun retard à l’allumage, le gros cœur et la générosité de chacun d’eux, c’est à dire le rugissant bloc cinq cylindres de Fuzz ronronne à la perfection et leur musique résonne à l’unisson.

De plus, je vais vous dire, Fuzz sur scène affole l’aiguille du compte tours, ça envoie du lourd, quand la cavalerie arrive, rugit la Mustang, il y a des chevaux sous le capot.

Nos ‘Fuzz-men’ démarrent en trombe, façon de faire voler d’emblée quelques enjoliveurs, dépoussiérant quelques standards comme ‘Stoop Down Baby’ de Popa Chubby, ‘A fool for your Stockings’ des barbus de Z Z Top, ‘You Can’t Always Get you Want’ des Rolling Stones et ‘The Thrill is Gone’ de B.B King.

Et, disons le, ils ont fière allure, arborant pour chacun d’eux le noir & le blanc sur les tee-shirts de leur formation, tout comme ‘Fuzz-woman’ à l’affût derrière le rétroviseur chromé des ses objectifs, même si une exception confirme la règle, n’est-ce pas Monsieur Paul! (humour)

Le timbre de la voix de Fabrice Boyer, toujours ‘On the Road Again’, sans excès fait passer les émotions.

Comme une invitation à ‘La croisée des chemins’ elle vous guide au gré de ses intonations et vous convie aux errances quelque part entre les champs de coton passant par ‘Nougayork’ jusqu’aux confins de la mythique route 66.

Paul Massiani, jamais pressé de rentrer ‘Going Back Home’ surprend toujours, guitariste de l’extrême, concentré et inspiré, les yeux mi-clos ou fermés, fait pleurer sa six cordes façon ‘Wild Horses’ dans les délires de son road trip.

Fabien Coassin, ‘The Bass man killer’, complice de tous les instants dont le regard en dit long derrière ses lunettes noires ne fait pas dans la dentelle. Les rondeurs de basse claquent et font ‘Boom Boom’ sur tous les titres, même lorsqu’il se la joue ‘Blue Jean Blues’.

Didier Bordeau, ne vous fiez à ce qui semble être une discrétion sur scène, car il cache bien son jeu. Fin technicien et maître de ses accords à la guitare rythmique, il est un pilier du groupe sur lequel peut compter chacun de ses compères.

Didier Joubert, ‘le Prof’, figure emblématique derrière ses fûts et cymbales. Pour l’avoir vu jouer avec d’autres formations, toujours il étonne, quelle dextérité, je n’ai qu’un mot à dire, il est magique.

De nombreux titres seront joués puisés dans un répertoire varié, des Rolling Stones à Creedence Clearwater passant par Buffalo Springfield et Neil Young. Egalement des vieux Blues, hommages à Robert Johnson, Willie Dixon, John Lee Hooker, T.Bone Walker et j’en passe, redorés, pardon

‘re-chromés’ pour la circonstance de cette manifestation.

Pour le final, reprenant en cœur les paroles de ‘Got My Mojo Working’ écrit et composé par Preston Foster et frapperons dans nos mains avec toute l’assistance sur ‘Hey Joe’ de Jimi Hendrix.
Quelques invités sont venus partager la scène avec Fuzz.
Une nouvelle fois, comme il savent si bien le faire avec générosité nos ‘Fuzz-men’ ont tout donné au public.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

EXTRAIT PARIS-MOVE du 11/09/2018

(texte intégral et photos sur : https://www.paris-move.com/concerts/fuzz-a-la-5eme-edition-de-motors-and-soul/​

FUZZ à la 5ème édition de Motors and Soul
Le 08 Septembre 2018
Reportage : Eric Le Hoenen pour PARIS-MOVE
Photos : © Eric Le Hoenen  ( https://www.facebook.com/eric.le.hoenen) & © Claire Boyer  (https://www.facebook.com/claire.boyer.56)

 

Ce week-end va être super-bon, avec un temps magnifique pour participer à cette 5ème édition de Motors and Soul dans ce merveilleux endroit des Yvelines, le Château de Neuville.
 

Motors and Soul, c’est un rassemblement de motos et de voitures mais pas que. C’est aussi des concerts, et j’ai eu le plaisir de voir, d’entendre, un super groupe, FUZZ.

FUZZ, c’est un groupe de reprises et de Blues Rock qui envoie, une formation composée de 5 musiciens authentiques qui font revivre les standards du blues et du rock des années 50 aux années 90. Leur ambition est simple, sans ce dépassement d’ego qui pénalise bon nombre de groupes pourtant talentueux: le plaisir de jouer et faire partager leurs émotions musicales avec le public, tout simplement.

Et même si FUZZ préfère la discrétion et que ses membres ne soient pas plus mis en avant que cela, il faut saluer ces 5 compères et amis qui font de FUZZ une formation attachante et que l’on retrouve avec grand plaisir à chaque fois, comme ici au Motors and Soul.

​

Le groupe FUZZ, c’est également un groupe généreux et au cœur d’or qui est présent pour différentes associations, comme 

“ https://imagineformargo.org/ ”

​

Cette journée au Motors and Soul sera aussi l’occasion et le plaisir de rencontrer, des ami(e)s, artistes, musiciens et photographes.

Bon, allez, il est 13 heures et le concert va démarrer sur les chapeaux de roues avec Neil Young et un de ses titres phares, “Rockin’In The Free World”, extrait de son 18ème album, “Freedom”, sorti en 1989. Un titre idéal pour fêter en musique cette 5ème édition de Motors and Soul.

Pour démarrer le concert, FUZZ n’a pas fait dans la dentelle et on est passé du 0 chrono à du 180 km/h en quelques secondes. La mécanique FUZZ est lancée, avec déjà l’aiguille dans la zone rouge. On sentait les musiciens prêts à bondir, et ce premier titre annonce déjà la couleur… ce sera un grand concert! Pour la plus grande joie des festivaliers de ce 5ème Motors and Soul.

​

Et pendant que FUZZ balance ses premiers titres, il est temps de vous les présenter…

​

Fabrice, amoureux des mots, chantant juste (mais dansant faux), trop fainéant pour apprendre un quelconque instrument, que voulez-vous qu’il fît d’autre que chanteur…?

C’est lui qui œuvra quelques années avec “Laurent G”, un groupe de potes qui faisait des reprises et qui répétaient, hé oui, dans les studios de Bercy qui, à l’époque, s’appelaient… “les frigos”.

Après une parenthèse “silencieuse” (normal, pour un chanteur, non?), c’est l’aventure Tumbleweed qui commence et la découverte de la galaxie country.

C’est là que Fabrice rencontrera ceux qui deviendront ses complices de FUZZ pour explorer les chemins du blues et rendre hommage à tous ceux qui ont nourri cette musique, comme Muddy Waters et B.B. King, notamment.

Et après tout, comme nous le dit Fabrice, “si la musique c’est du bruit qui pense, c’est aussi le partage et amener un peu d’harmonie dans ce monde désordonné.” (Non il déconne, IT’S ONLY ROCK’N’ROLL).

Fabrice, c’est une voix, oui, mais c’est aussi une présence, un feeling et beaucoup de complicité avec le public. Comme une amitié partagée tout naturellement avec des amis jamais revus pendant des dizaines d’années. Avec ce regard qui fait de vous un pote qu’il a l’impression d’avoir connu étant jeune, il y a longtemps, sans jamais vous avoir oublié.

Ce qui est très plaisant, avec Fabrice, c’est que cet éternel jeune homme est capable de vous balancer un “Jumpin’ Jack Flash” aussi féroce que celui des Stones après un vibrant “Dust My Broom” de Elmore James qui lui, fait suite au mythique rouleau compresseur “Born To Be Wild” de Steppenwolf.
Et je peux vous dire que les festivaliers ont apprécié autant que moi.

​

Dans FUZZ il y a aussi Fabien, dit “Nou Nours”, le gamin de la bande, qui balance ses rythmes avec aisance et émotion.

Et même parfois il saute, c’est dire.

L: “Salut, tu ne voudrais pas faire de la basse dans un groupe de Rock?”
F: “Heu… pourquoi pas?”
L: “Alors travaille ‘Paranoïd’ de Black Sabbath!”
F: “OK…!
Et le voilà bassiste du groupe FUZZ (Merci à Leny!).
Car c’est simplement cela parfois, simplement une rencontre, ou une question, une réponse, et voilà comment on se retrouve embarqué dans un groupe.

Il assure, Fabien, et je peux vous dire que sur des titres cultes comme les versions Hendrixiennes de “Hey Joe” et “All Along The Watchtower”, le gamin de la bande en impose.

Et que dire de son mordant sur le “Sharp Dressed Man” des ZZ Top, tout comme sur le superbe “Blue Jean Blues” du même trio texan. Fabien, un “killer bassist”, je vous l’assure, même si Fabien n’a pas encore souhaité se laisser pousser la barbe au même niveau que ce bon Dusty. Un jour, peut-être..? A vérifier dans quelques années, lors d’une autre édition Motors and Soul…

​

De son côté, Didier, guitariste au sein de FUZZ, a joué une vingtaine d’années dans un groupe de bal nommé “Faits Divers” dans la Sarthe, une excellente école d’ouverture musicale et… d’endurance, comme pourra vous le confirmer Frankie, notre Rédacteur en Chef, qui animait les fameux bals des pompiers du 14 Juillet tout en jouant Hendrix ou Clapton dans des clubs parisiens.

Le groupe “Faits Divers” étant géographiquement éclaté, Didier se relance en encadrant depuis 10 ans le club de musique et cinéma dans un lycée de Dreux où il enseigne, tout en signant quelques accompagnements à en rendre jaloux d’autres gratteux, comme cette intervention ponctuelle aux côtés du chanteur Sénégalais Abdou Guité Seck, qu’il a d’ailleurs accompagné sur un de ses albums. C’est dire combien le jeu de gratte de Didier est apprécié.

C’est à l’automne 2014 que Didier intègre FUZZ, heureux de pouvoir jouer aussi bien du Stones que du Dr Feelgood ou du Neil Young. Car comme il nous l’a dit, Didier écoute “de tout”, de Pink Floyd à Chet Atkins en passant par Francis Cabrel. Il continue à prendre plaisir à travailler un morceau de J.J. Goldman ou de Rihanna avec des élèves entre deux concerts avec FUZZ puis de retrouver Uzeb sur la radio de la voiture.

Sa plus belle réussite, selon lui, avoir amené en douceur l’un de ses enfants à la musique, guitare et claviers… “C’est quand même la meilleure des drogues, non…?”

Didier, c’est le talent sous son côté le plus cool, c’est la force tranquille de la six cordes. Contrairement à des diables montés sur ressorts façon Keith Richards, Didier n’est pas du genre à bondir et sautiller sur scène, même s’il envoie et assure comme une bête sur “Jumpin’ Jack Flash”.

Non, Didier c’est plutôt une présence cool, et qui colle parfaitement au style de FUZZ.

​

Derrière ses fûts, le second Didier du groupe est le capitaine de la “cabane percussions”, et il va nous enchanter par son style, sa classe et son groove.

Tout a commencé pour lui au siècle dernier (hé oui, pour toute une génération que nous sommes, nous pouvons parler de ce que nous avons vécu “au siècle dernier”…!) avec Creedence Clearwater Revival, Neil Young et compagnie. Didier avait 13 ans et tous ses cheveux en (19)70, une période fabuleuse pour tous les amateurs de musique, car la musique de cette époque était incroyable.

Pour lui, le tournant sera l’année ’76 et le festival punk de Mont de Marsan. Peut-être parce que le public (et lui…) était bien arrosé à la Valstar, la bière des stars… Pour d’autres ce furent l’Ile de Wight ou encore les passages de groupes mythiques à la Fête de l’Huma, pour Didier ce sera Mont de Marsan.

De 77 à 83 la scène bordelaise prenait forme et ça jouait fort, vite… et plutôt mal, au début… Mais Didier y fait ses armes et se forge une solide expérience, en autodidacte convaincu et volontaire.

Après 15 années d’interruption (pour raisons professionnelles), Didier se retrouve enfin à nouveau derrière les fûts pour reprendre ses “études” à l’école de batterie Agostini et se débarrasser de ses mauvaises habitudes d’autodidacte. Preuve que le bonhomme a su rester humble mais toujours aussi volontaire.

Quand on lui demande ses batteurs préférés, il nous répond “Il y a plein de batteurs monstrueux, mais Ringo Starr et Charlie Watts restent mes références, et ils sont encore vivants, qui plus est…!”. Deux drummers qui, pourtant, se sont fait sévèrement cartonner par une certaine presse musicale qui ne les trouvaient pas assez “expressifs”, voire moins talentueux que d’autres grand gesticulateurs. Des critiques qui épargèrent un certain Nick Mason, batteur du Floyd, alors que Nick avait le même charisme cool que Ringo et Charlie.

Après plusieurs expériences en groupes dans des registres très divers au début de ce siècle, Didier rejoint Tumbleweed, groupe country rock, puis avec des “transfuges” de ce même groupe biberonnés au blues rock comme lui, ils fondent FUZZ.

Ces dernières années, Didier a élargi sa palette en intégrant d’autres formations, comme SOUL FRIENDS, groupe à orientation pop/rock/soul, et dernièrement HAPPY DAYS, formation de pure essence Rock’n Roll et Rockabilly.

​

Pour finir cette présentation de FUZZ, il me reste à vous présenter (mais est-ce nécessaire..?) un grand de la six cordes, “Mister” Paul Massiani.

Un nom que l’on associe immédiatement à de bien beaux concerts, tant le talent du bonhomme marque tous les lieux et les salles où il passe. Demandez par exemple leur avis aux spectateurs venus dernièrement au Pitchtime de Dourdan… et qui y retourneront encore, puisque FUZZ y donnera un concert le 29 Septembre.
Né dans une famille de musiciens (mère pianiste et chanteuse – ça aide…) Paul apprend la guitare très jeune, en autodidacte, comme beaucoup d’ados à cette époque.

Il laissera de côté la photographie d’art pour être démonstrateur dans un magasin de musique à Pigalle et entame quelques années marathon à jouer avec beaucoup des artistes fréquentant l’endroit, car c’est dans le quartier de place Pigalle que l’on trouvait un nombre incroyable de magasins de guitares, batteries, claviers, amplis…

A l’époque il écoute le Mahavishnu Orchestra et John Mc Laughlin, Pat Metheny, Miles Davis, Larry Coryell, Herbie Hancock, Zappa, Chick Corea, pour ne citer qu’eux… et il fréquente beaucoup de studios, avec des jams interminables, arrosées et tumultueuses. Il y croise Nino Ferrer, Charlebois, Renaud, Dutronc, Lavilliers, Cabrel et beaucoup d’autres… ainsi que de très nombreux musiciens, Bernard Leroy (batteur de Océan – RIP), Jean Pierre Sjoberg (organiste de Titanic), Pat Vrolant (The Bunch – groupe considéré comme un des meilleurs groupe de la scène country française) avec qui il fera l’album “Colorado”.

Paul rentrera ensuite chez un grand constructeur de matériel de sonorisation où il pourra continuer, dans le cadre de son travail, à prendre du plaisir à jouer avec tous les artistes rencontrés sur scène.

Aujourd’hui il continue sa route musicale sans prétention, rien que pour le bonheur d’être sur scène avec des amis!
Il écoute (et joue) B.B. King et Jimi Hendrix, Johnny Winter et Muddy Waters, entre autres, mais aussi Otis Rush, Robert Johnson et T-Bone Walker… “Comme quoi la sagesse vient avec l’âge…” nous dit-il avec un grand sourire complice.

Guitariste à l’aise aussi bien dans le blues que le jazz et le rock, Paul Massiani a réussi le tour de force d’intégrer tous ces styles musicaux et les techniques de guitare qui leurs sont propres pour mieux se les approprier et en offrir un “mix” très personnel, car le Paul a non seulement du talent, il a aussi ce truc qui fait la différence entre un bon guitariste et un super gratteux.

Pendant le concert, et sous un soleil de plomb, “Monsieur” Massiani va quitter la scène plusieurs fois et offrir au public ses riffs endiablés et ses solos inimitables. De grands moments, je l’avoue, de très grands moments que j’ai le plaisir de vous présenter en photos…

Avec une set list de plus de 20 titres, FUZZ va nous faire parcourir les routes et les régions américaines, de Chicago à la New Orleans, avec des crochets par le Texas, le Delta du Mississippi et la côté ouest.

​

La machine FUZZ est bien rodée, avec une vraie complicité. Mais FUZZ c’est aussi la porte ouverte en permanence à l’amitié et à ce Motors and Soul Festival des amis musiciens vont les rejoindre sur scène. Jean-Christophe Tavot et Waldek Preyzner, entre autres, vont venir sur scène pour jouer du ruine-babines sur “Stormy Monday”, et là, c’est le show entre potes, qui nous plonge totalement dans le Blues.

 

FUZZ, c’est de l’authenticité à l’état pur, une formation dont la principale richesse est leur gentillesse et leur générosité. 

​

Un grand, un énorme bravo à Motors and Soul pour cette 5ème édition particulièrement réussie (et avec un temps magifique en plus!), et un grand merci à FUZZ pour leur accueil et à Angélique WARAIN, contact presse de ce Motors and Soul.

Et notez déjà dans vos agendas la 6ème édition Motors and Soul, en 2019, qui vous est déjà présentée et proposée  sur Facebook https://www.facebook.com/motorsandsoul/.

​

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

​

EXTRAIT PARIS-MOVE du 19/01/2018

(texte intégral et photos sur : https://www.paris-move.com/concerts/fuzz-blues-rock-78-au-pitchtime/)

Concert de soutien au Pitchtime le 12 janvier 2018
R
eportage : Alain AJ-Blues – rédacteur en chef adjoint (Paris-Move)
Photos : © Alain AJ-Blues


En ce soir du 12 janvier 2018, loin de nous l’illusion d’emprunter entre Chicago et Santa Monica cette mythique “Route 66” immortalisée par Bobby Troup, nous suivrons un autre itinéraire sur l’asphalte de la découverte, plus proche de notre réalité, et nous bifurquerons sur une autre route, nommée Fuzz Blues Rock 78. Et quelle sacrée découverte nous ferons!

Le groupe Fuzz Blues Rock 78 couvre un large répertoire, reprenant et adaptant des standards aux confins des racines du Blues et de l’histoire du Rock, et ce, disons le, avec virtuosité, car les 5 complices de la formation vont nous faire preuve de tout leur talent durant toute cette soirée.
De plus, ils ont fait le choix de venir jouer sans cachet, pour soutenir la petite salle du Pitchtime à Dourdan, pour que vive la musique en ce lieu, une de ces petites salles qui ont bien besoin de soutien et de public. C’est tout à leur honneur, et remercions les du fond du coeur pour leur générosité et cette authenticité du partage, comme ils le feront encore ce soir, en donnant tout au public venu nombreux ce soir.

Complicité rime avec amitié pour cette soirée concert, car bon nombre de musiciens, pas moins d’une douzaine, ont répondu présents et partagerons la scène avec Fuzz pour une jam d’enfer durant le deuxième set, pour que plus belle encore soit cette fête annoncée entre amis!

A l’approche de 22 heures, heure fatidique où s’endort la gente bourgeoise de cette belle ville de Dourdan, pour débuter les réjouissances sous les lights du Pitchtime, c’est Alain Pelletier qui prend place. (voir texte intégral sur le lien)


Je le répète, ma compagne et moi découvrons ce groupe, et je vous assure que les artistes qui composent Fuzz vont fortement nous faire vibrer, tant par leur performance scénique que par leur complicité de tous les instants, entre eux, et avec le public. Signes qui ne trompent pas, ces perles de sueur, fruits du labeur, qu’il faut sans cesse éponger après tant d’énergie déployée, et ce jusqu’au bout de la nuit…

Lorsque les intonations de la voix de Fabrice Boyer se modulent au gré des titres, elle se fait envoûtante et rauque en épousant un vieux Blues, puis elle se fait chaude et percutante en soutenant un bon Rock endiablé. Durant toute la soirée, et sans demie mesure, sur l’arc en ciel d’une palette musicale, de ‘Dust my Broom’ de Robert Johnson à ‘Can’t you See’ du Marshall Tucker Band’ en passant par ‘Rockin in a free World’ de Neil Young, cette voix prendra possession de nous.

 

Monsieur Paul Massiani fait partie de ces ténors de la six cordes que l’on ne présente plus. Toujours égal à lui même, il donne s’en compter, généreux comme pas un. Plus nous le retrouvons, plus nous avons l’impression de le découvrir, plus il nous surprend, plus il nous étonne et plus nous l’aimons. Guitariste de l’extrême et personnage adorable, haut en couleurs, arborant ses chemises éclatantes, Paul assure le show, tant sur scène que dans la salle, jouant assis ou debout parmi le public.

 

A la guitare rythmique, Didier Bordeau n’est pas en reste, imperturbable, il assure de son jeu précis et sans failles. Il faut exceller pour suivre Paul Massiani, lorsque ce dernier se lâche totalement pour quelques ‘délires’ dont il détient le secret. Avec brio, Didier le fera, il excellera, de magistrale façon, et sans aucun complexe.

 

Côté rythmique, chez Fuzz, c’est du lourd, avec Fabien ‘NouNours’ Coassin, le félin au look seventies, ronronne la basse de quelques douceurs, gronde la basse, implacable pour quelques rigueurs infernales lorsque le tempo s’impose. Tout comme le fait son compère Didier Bessaguet à la batterie. La volupté de son toucher aux baguettes, la précision de sa frappe cadencée, caractérisent l’opulence de son jeu derrière les fûts.
Rythmique à toute épreuve sur laquelle les trois autres compères de Fuzz peuvent s’appuyer en toute confiance, et jouer les yeux fermés comme le fait Paul totalement sous l’emprise de son trip de guitariste.

 

En tout début de premier set, j’esquisse un large sourire lorsque que Fabrice déroule sur sa tablette les titres de la set list de Fuzz, dont le nombre dépasse la cinquantaine. Avec humour il énonce “celui-ci on jouera, celui là on ne jouera pas…” et ainsi de suite…
Alors citons quelques titres joués durant ce premier set, sans suivre l’ordre établi, ‘Blue Jean Blues’ de ZZ Top, ‘The way I walk’ de Jack Scott, ‘For what it’s worth’ de Buffalo Springfield, ou encore ‘You can’t judge a book’ de Willie Dixon.
Les Fuzz-men m’excuseront si quelque peu je m’égare entre les titres joués durant les deux sets, car tout comme les racines du Blues le sont, c’est à dire parfois impénétrables ou inextricables , une set list également peut l’être…

 

Après un petit break (de très courte durée), qui me permettra tout même de partager le verre de l’amitié avec Alain Pelletier en toute complicité, une belle surprise nous attend. Tous, nous tomberons sous le charme d’une très belle voix féminine, celle de la jolie et souriante Florence.
 

Seule au chant, accompagnée par Paul à la guitare, Florence nous interprète quelques titres: ‘La Javanaise’ de Serge Gainsbourg, ‘Hallelujah’ de Leonard Cohen, ‘Don’t let me down’ du duo The Chainsmokers, ‘Back to black’ d’Amy Winehouse où encore ‘Fever’ de Peggy Lee.
Je le répète, nous serons tous sous le charme et l’émoi de cette voix sensuelle. Même une statue de marbre n’aurait pas retenu une petite larme émotionnelle, et aurait frappé très fort dans ses mains pour accompagner les ovations du public.

 

Poursuivons ce deuxième set… Bien après que les démons de minuit soient passés, l’heure de la jam à sonné.

De nombreux musiciens partageront la scène avec ceux de Fuzz, sur de nombreux titres, soit seul ou à plusieurs avec le groupe. Lorsque trois guitaristes, Cédric Hoisey, Vincent Maro, et Dylan Braz, croisent leurs manches de gratte avec celui de Paul Massiani, fusent à l’unisson les riffs acérés. Cela explose, nous sommes assis sur un baril de poudre et la mèche prend feu !
‘Boom Boom’, comme sur ce titre de John Lee Hooker, et nous reprenons en chœur “I was born in a cross-fire hurricane”, de circonstance sur ce ‘Jumpin Jack Flash’ des Rolling Stones.

 

Nous reprendrons nos esprits, pour à nouveau quelques instants de grâce lorsque Florence revient pour partager au chant avec Fabrice quelques titres ‘Ain’t no Sunshine’ de Bill Withers, ‘Sweet home Chicago’ de Robert Johnson, ‘The Thrill is gone’, immortalisé par B.B. King, ‘Mustang Sally’ de Mack Rice, ainsi que ‘Knockin on heavens door’ de Bob Dylan.
Deux voix au timbre différent, celle de Florence, celle de Fabrice, mais unies et complémentaires pour que battent nos cœurs, plus intensément encore.

 

Sur certains de ces titres, gorgés de Blues, tout comme ce ‘Shake your hips’ écrit par Slim Harpo, prend place la fête au ruine-babines avec 4 harmonicistes, David Ramos, Jean- Christophe Tavot, Frank Tizzoni et Waldek Preyzner.

 

Quelques moments précieux et jouissifs car l’harmonica est un instrument incontournable de cette discipline qu’est le Blues.
Citons encore quelques titres, ‘Rocky Mountain way’ de Joe Walsh, ‘Tush’ et ‘Sharp dressed man’ de ZZ Top, ‘The Stumble’ de Freddie King, ‘Fade into Blue’ de Bill Perry.
Sur ces titres, et d’autres, les guitaristes déjà cités font s’en donner à cœur joie, comme le feront également 3 batteurs, Aurélien Debray, Didier Joubert, ainsi que notre Boss du Pitchtime, Alain Sabbatier.
Nous aurons droit à quelques douceurs relatives, car tous assis sur scène, Fabrice Boyer, Paul Massiani, Fabien Coassin et Dider Bordeau, sous l’œil bienveillant de Didier Bessaguet, vont nous combler de leurs jeux respectifs.

 

Lorsque Fabrice nous présente ses musiciens, ils seront fortement applaudis. C’est la fin du concert, nous dirons-nous, alors nous en redemandons et plus fort encore, et dans nos mains nous frappons, encore et encore.

 

Encore un fois, forts de leur générosité, ce n’est pas un titre qu’ils nous offriront en rappel, mais un certain nombre, dont le cultissime ‘All along the watchtower’ de Bob Dylan ou ‘Stormy Monday’ de T.Bone Walker, peut-être. Allez savoir, car lorsque les artistes jouent tout au feeling, laissant bonne part à l’improvisation, et ce jusqu’à 2 heures du matin, pour quasiment 4 heures de concert (oui, 4 heures..!!!), j’y perds un peu ma tête, sachant pertinemment que l’écrit est le lieu où se garde la mémoire.
Merci à tous ces musiciens présents, ils nous offert une soirée concert exceptionnelle.

​

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 

​

69770231_2678049365541064_60564626454253
Nouvelles de Rambouillet Aout 2017
bottom of page